Le tour des 3 Amériques en vélo

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LE SUPPORTER DU JOUR EST :

THE SUPPORTER OF THE DAY IS :

EL SOPORTAR DEL DIA ES :

Vous tous et toutes pour votre soutien,

amitie et aide…

M  e  r  c  i

UN INFIME  ET ETERNEL MERCI POUR TOUTES FORMES DE SOUTIENS  APPORTES DANS CETTE AVENTURE. DIEUX VOUS BENISSENT…

VERY THANK FOR YOU SPONSORING AND ENJOY MET INSIDE THIS ADVENTURE. GOOD BLESS YOU…

MUCHAS GRACIAS POR APUYARME Y AYUDARME DURANTE ESTA AVENTURA. DIOS TE VENDIGA…

Amis, supporters, famille, connaissances et sponsors...

Après 4 mois de silence, ce jour tant attendu et redouté de mettre une fin à cette aventure et venu. depuis la france, une arrivée dans la ville de départ et un excellent repas le soir avec les amis, supporters et famille. je ne cacherai que c'est difficile depuis. Une pseudo déprésion post-arrivée me réduit au silence. Maintenant une vie de famille attends après avoir touché du bout des doigts les devants de la scène. passer de la première marche à l'anonimat est un grand écart délicat.

la page se tourne et le livre se ferme définitivement...

                 ... un autre s'ouvre.

ci-dessous quelques chiffres cette épopée à cycle, à vous d'en tire le meilleur parti.

Friends, supporters, family, acquaintances and sponsors ...

After 4 months of silence, this long-awaited day and feared to put an end to this adventure and come. from France, an arrival in the city of departure and an excellent evening meal with friends, family and supporters. I will not deny that it is difficult since. Pseudo post-arrival depresion me silenced. Now a family life waiting after touching fingertips center stage. pass the first step to anonimat is a large gap tricky.

the page turns and the book closes permanently ...

                  ... another opens.

Below are some figures in this epic cycle, draws you the most.

Amigos, colaboradores, familiares, conocidos y patrocinadores ...

Después de 4 meses de silencio, el día tan esperado y temido a poner fin a esta aventura y venir. de Francia, una llegada a la ciudad de salida y una excelente cena con amigos, familiares y simpatizantes. No voy a negar que es difícil desde entonces. Pseudo posterior a la llegada depresion me hizo callar. Ahora espera una vida familiar después de tocar los dedos escenario central. pasar el primer paso para anonimat una brecha difícil de gran tamaño.

la página se vuelve y el libro se cierra permanentemente ...

                  ... otra se abre.

A continuación se presentan algunas cifras de este ciclo épico, atrae a la mayoría.

hello a tous...

eh bien voilà, l'ordinateur a laché et donc plus de message jusqu'à l'arrivée prévue le

1er juin

17h00 place Pestalozzi

A YVERDON

AU PLQISIR DE VOUS Y VOIR NOMBREUX

THE SHIP

BBQ DAY

THE CREW

CANARIES ISLAND

FOG DAY

THE FRIENDS JOB

THE BOSUN

JOUR 1143

MERCREDI 16 MAI 2012

MECHELEN - BELGIQUE

97 KM

Un départ sous la pluie, enfin, quelques goutes et un peu plus tard pareil. Dans l’ensemble la journée à été sèche. Sèche et fraiche. Des températures au départ de 8° jusqu’à 15° dans l’après midi. Mais le vent frais me frais frissonné toute la journée.

Autrement rien de spécial à signalé sinon une longue journée. Après 18 km le passage de la frontière pour arrivé en Belgique. La frontière est un grand mot, juste un panneau marqué Belgique avec les couleurs européennes et les étoiles. Oui, long, très long la journée avec plus de 5h00 de vélo. Demain un peu plus court et une destination : Bruxelles. Là un jour de repos. Et puis après Charleroi et la France. Là le parcours sera plus long.

Depuis le départ du bateau, que de la piste cyclable sur 99,9% du trajet. Bien des pays et des gouvernements devraient en suivre l’exemple ! C’est cool et reposant mais les dangers sont quant même présent.

Ce soir comme hier soir, salami, fromage et pain. Eau et biscuits pour adoucir l’homme et son esprit…

JOUR 1142

MARDI 15 MAI 2012

BREDA - HOLLANDE

70 KM

Quelle journée de reprise sur le continent Européen !!! Plusieurs orages essuyés ! De La grêle à maintes fois ! De la pluie à nombreuses reprises et des températures froides (8° et plus) ! Pas mal pour un premier jour de vélo et au milieu mai dans ce continent. Mais le départ fut sous un ciel mitigé et clément, c’est après que cela c’est gâté. Et en échange, de beaux paysages et un cadre très bucolique. Sans oublier la rencontre de Dark Vador. Oui, oui ! Un homme habillé comme lui et au torse sans vêtements qui jalonne les rues à bords de son véhicule 30 km/h sous son masque. La vie nous réserve de bien mystérieuses rencontres.

La traversée de villages tous plus charmant les uns que les autres. Le vent tournant, et l’instinct et les faits me disant de me mettre à l’abri. La grêle s’abat  brutalement et violement faisant parfois mal où elle touche la peau. Le village pauvre en abris, il y en a un qui s’offre. A peine installé, une voiture arrive. Un signe de la main et le gars sort. C’est devant un cabinet de physio aux stores fermés que la grêle passera. Le physio m’invite dans sa salle d’attente et offre le café. Alors j’échange les sandales pour les chaussures de montagnes, met une couche de vêtement en plus et la veste pour la pluie. Mais au fil des kms et des orages fracassants, l’intérieur est mouillé et avec les 8 à 10°, les mains sont glacées et je grelote en claquant les dents. Est trop de temps passé sous les tropiques ? Trop de temps sous le soleil ? Trop de temps sans frais ? Les faits sont là et demain, oui demain, paraitrai meilleur, reste à voir !

Dans cette ville, je mets un temps fou à trouvé un hôtel. Et une fois trouvé l’office du tourisme qui me dirige vers une guesthouse mais au prix bien européen. Par manque de choix, par fatigue et par refroidissement, c’est le soulagement. Demain camping peut être ?

Content de cette première journée de vélo et de plaisirs de découvrir mon Europe…

JOUR 1130-1141

JEUDI 3 MAI  2012 / LUNDI 14 MAI 2012

SUR L’ORANGE SUN/ DESTINATION ROTTERDAM / HOLLANDE

OCEAN ATLANTIQUE - JOUR DE NAVIGATION 5 A 12 ET ARRIVEE

Le travail ça va bien. Bon ! La reprise de certains mouvements autres que le vélo crée des douleurs physiques. C’est la moindre des choses après tant de jours sans travaillé. Alors sur le bateau c’est de la peinture, du meulage, monté des bidons de jus d’orange du fond des cales, nettoyage de l’embarcation au départ comme pour l’arrivée, graissé des câbles de grues, préparé les amarres, contrôle des lances à incendies, et tant de petites choses par-ci par-là qui ont fait que le temps est relativement vite passé. Le samedi après midi et la dimanche congé. Alors ce jour et demi c’est pour la récupération, j’avais oublié le vrai sens du terme au dépend, parfois, de mes envies orageuses.

Toute  la durée du voyage un temps superbe. Beau et eaux calmes. Une journée de brume et la corne retentissant incessamment pour avertir notre passage et localisation. Et plus ça va de l’avant et plus le frais laisse la place aux chaleurs des tropiques et de l’Amérique du sud. L’Europe au mois de mai, c’est la météo tant au beau fixe qu’aux restes de l’hiver tenace.

Le pilote monte à bord vers 10h30 et puis nous empruntons directement le canal qui mène au terminal. L’argué les amarres !!! Et nous voilà arrimé aux bites pour quelques jours. Enfin ! Je ne verrai rien puisque demain je prendrai la selle et avancerai un peu. La météo sera à la pluie, mais que bon fasse, hop en avant pour sortir de Rotterdam et cap sur Bruxelles.  Voilà, la ligne droite est là et franchement heureux de la voir…

JOUR 1123-1127

JEUDI 26 AVRIL 2012 AU

LUNDI 30 AVRIL 2012

SANTOS –B R A S I L

Eh bien ces deniers km ne furent pas aisés. De l’autoroute portuaire encore et encore. La seule voie qui mène au terminal du concentré de jus d’orange. Ça commence par du plat, quelques virolets puis la montée. J’aurai pus m’accrocher à un camion tellement ils allaient lentement à cause du degré de la pente. Mais ce sont les derniers coups de pédales dans ces terres. La descente est belle et la vitesse est là. L’autoroute est dégagée de tout trafic donc c’est sur la voie centrale que je m’éclate dans la pente. Et au plat, c’est la file de camions qui attendent pour entrer dans leur terminal respectif.

Je m’aventure dans la ville de Guaruja, où est le terminal exactement. C’est le grand contrôle à la porte et là aussi c’est la file de camion. Après le contrôle de sécurité, quelques téléphones et de l’attente, je ne peux y entré pour y passer la nuit. C’est un motel à 3 km qui sera le dernier refuge au Brésil. Une rue pour y accéder n’est composée que de poids lourd. Une lutte contre la mort pour la franchir. Un vrai parcours du combattant. Tellement fort que le lendemain matin je ne puis la franchir et passe par un autre itinéraire. Et la nuit ce passe bien. Un bon déjeuner et c’est parti pour le terminal. Cette fois j’y rentre et attendrai 2h30 le bateau. Le voilà qu’il se profile à l’horizon. Une photo et puis l’agrandissement au zoom numérique pour y voir son nom : c’est le bon ! Les amarres misent sur les bites et le navire est ainsi caler au terminal pour le temps du chargement. Je voir le Capitaine avec qui j’eus travaillé il y a 14-16 ans auparavant et sur un autre navire de la compagnie.  Ces deux premiers jours c’est avec le cuistot qu’ils sont passés. Ensemble les achats des commissions alimentaires. Trois sorties. Les environs ont bien changés depuis ! Des buildings, la rue du port devenue une artère principale, port de plaisanciers et ainsi de suite pour répondre à tout ce que demande une ville en expansion.

Voilà, il est amarrer, la passerelle est descendue et sécurisée, les autorités et l’agent monte à bord et je les suis. Un bonjour au capitaine en passant par ce que c’est un moment de labeur administratif. Ici, et dans la marine en général, il n’est plus question d’arrivé au port et de faire un signe de la main pour entré au port et débarqué. Après la montée de l’homme, la montée du matériel et le tout directement au « workstore » pour la traversée. Prise de la cabine. Petit et coquet. Un lit à 2 étages, un WC dans la salle de douche, un sofa avec une table, un siège et une armoire, voilà tout y est pour passer une bonne quinzaine et une excellente traversée.

Après les deux jours passés aux achats avec le cuisinier, en ce samedi c’est l’équipement de travail qui m’est donné. Chaussures de sécurité, habits contre la pluie, salopette de travail orange, une paire de gants et avec ma bonne volonté, prêt au travail. Je nettoie les sols des frigos et aires de stockages de produits alimentaires. Puis relax avant de prendre la mer demain dimanche.

Dimanche jour de départ. Le pilote du port est commandé. C’est l’homme qui est chargé de nous en faire sortir et aussi de nous y faire rentrer. Encore quelques formalités, mon passeport tamponné par l’immigration brésilienne et le pilote qui arrive. Largué les amarres !!! Les bateaux pousseurs sont à pieds d’œuvre, le grand navire de plus de 200 mètres de long fait demi-tour sur place et, direction l’océan atlantique qui s’ouvre devant, libre de toutes terres. Un coup de main est donné pendant la manœuvre  et ainsi une première prise de contact avec les collègues marins.

Lundi c’est le boulot. Horaire de 8h00 à 12h00 et de 13h00 à 17h00. Toute la journée est consacrée au nettoyage du navire. Il y a 4 marins pour l’extérieur dont un est le chef et moi, la pièce rapportée. L’équipage du navire est aussi fait du Capitaine, d’un second et d’un troisième. Et dans la lignée, le chef cuisinier, le steward et le messman. Coté mécanique, le chef ingénieur, suivit de ces 2 assistants, puis mécanos, graisseurs, électricien, ce qui en tout donne 21 membres d’équipage.

Ce lundi au grand air me fait du bien. Passer la journée à récurer les quelques 6’000 mètres carrés. Deux hommes sont au jet à pression et 3 qui frottent. La journée passe très vite. Et comme par enchantement, j’apprends que demain le 1^er mai est un jour de congé pour tous. Enfin, l’horaire du dimanche. Alors pour marqué le coup, soirée BBQ avec le couché du soleil et un vent maritime. Un moment de fraternité entre les hommes et un instant de convivialité qui fait oublier le job.

Coté alimentation, c’est le pied géant. Des fruits à presque tous les repas, des légumes (pas assez à mon envie) des salades, de la viande et des soupes, le tout à volonté sans compter le jus d’orange. Ce jus que nous transportons (35'000 tonnes en concentré) et dont nous pouvons en boire à plus soif. J’espère en pouvoir en prendre un peu pour le départ et les 2 premiers jours. Et en plus il est tellement bon.

JOUR 1128-1129

MARDI 1^ER MAI  2012 / MERCREDI 2 MAI 2012

SUR L’ORANGE SUN/ DESTINATION ROTTERDAM / HOLLANDE

OCEAN ATLANTIQUE - JOUR DE NAVIGATION 3 ET 4

Un mardi de repos. Faire la limace et le fainéant dans la chambrette. Pas mal pour un premier mai qui est la fête du travail. J’ai bien travaillé le repos, je l’ai pris à bras le corps, si fort que cela m’a fatigué !!!

Mercredi, reprise et fin du nettoyage du navire. Ça a commencé par un peu de peinture, faire une couche sur les retouches. Une grande journée de soleil et de vent. Un vent différent de nos vents de terres. Là, c’est en plein océan et il est différent.

Ce soir je suis bien fatigué et je suis content de la journée. Dur de bosser la moindre, mais très content. Une bonne fatigue. Le retour en suisse ce prépare à fond et pendant les moments de libre, se sont les statistiques et les chiffres du tour qui sont travaillé. Les vidéos à revoir et à sélectionné, et dès qu’un soir il y aura le net, hop sur le blog. C’est long de mettre une vidéo, alors je crois aussi qu’il y en aura qui seront misent après l’arrivée du 1^er juin à 17h00. Hier le vélo à été passé au jet et aujourd’hui la chaîne trempe dans de l’essence jusqu’à demain. Je crois que je vais « finir » le vélo ainsi. J’ai une cassette neuve et des pignons de rechange et une nouvelle chaîne. Mais l’entretien se fera en suisse. Un peu plus cher, mais sûr de ce que j’aurai. Et il est brave ce cycle ! Lui plus que moi a le mérite du voyage. Il à tant suscité de convoitise et il est toujours là ! Un miracle s’il en est.

Symboliquement, ce 1^er mai et aussi le signe que dans un mois je serai de retour au pays. Là c’est l’entame de l’ultime ligne droite. Reste à faire un bout de chemin en vélo (env.800/900km) et 4 pays : hollande, Belgique, Luxembourg et France. L’Europe me paraitra bien petite par rapport au grand pays comme les USA, le Canada, le Mexique, le Brésil, le Pérou et l’Argentine.

Comme le dicton est : la messe est dite ! ....