Jour 555
Jour 555
Mercredi 7 avril 2010
Santa Barbara – Californie
La nuit fut reposante et calme et le vent c’est calmer une fois que la tente fut bien arrimée. Ce matin c’est une heure qu’il m’a fallut pour me lever et prendre le courage au vol. Puis le départ et qui je vois passé ? Le père et le fils de hier, que plus tard je dépannerai en réparant un pneu en mauvais état. La réparation tiendra se qu’elle tiendra mais à première vue il fait plus de distance. Le père voulais me donné de l’argent, bien qu’envie de le prendre je le refuse net. La journée de vélo commence par une longue montée de 20 kms et puis la prise de l’autoroute et enfin le retour au bord de l’océan. Sur une aire de repos la rencontre avec une famille de Belge. Une famille ? Un petit groupe oui ! Avec une fille et trois garçons, les parents ont eu du travail et du pain sur la planche. Puis la fatigue et un mal au fesse me poursuit. Je crois que je me serai couché sur cette aire de repos que j’y dormirai encore. La fin de la journée avance par à-coup et c’est enfin un peu de civilisation. Depuis ce matin, rien de rien. Pas de stations services pour le café, pas de villages, pas de commerces, la nature et des fermes isolées. Donc à la première occasion, ce qui fait vers 17h00, je me remplis de boisson et de café ainsi que de 2 hots dogs. C’est la première journée ou il fait très chaud, et le résultat se voit directement sur la consommation de liquide. En effet pas moins de huit litres en ce jour. La journée se fini de nuit dans la ville de Santa Barbara. Une dame me guide et me suit en voiture. Je trouve la rue et au bout, en suivant les numéros, un cul de sac. Demi-tour pour retraverser la voie ferrée et reprendre la rue là où cette dernière la tranche. Enfin l’auberge de jeunesse et un soulagement. Et là, je prends mon courage à bras le corps, autrement je m’allonge et je dors de suite. Alors une douche après avoir ranger le vélo et les affaires, puis une salade de tomates, concombre et fromage. Et me voilà sur le point de fermer les yeux, raide mort comme ce n’est pas permis. Ces 2 derniers jours j’en ai fait autant qu’en 5. Mais ces 190 kms laissent des traces tant la route n’est pas plate. Et si le vrai bonheur était dans les montées ? Et l’abnégation dans la souffrance ?