Jour 819

Jour 819

Jeudi 30 décembre 2010

Dans la foret sauvage – Costa Rica

La longue route de hier laisse des traces en ce départ de journée difficile. Pas évident avec les muscles qui sont “cuits” et carbonisés. Ça commence par une montée et là c’est le moral et la volonté qui en prennent un coup. Longé le bord de mer et au bout, une autre grosse montée et une intersection. Une bonne heure à me posé la question : laquelle prendre ? Et pas une heure tout seul, Andrew un anglais à vélo pour trois mois dans le Costa Rica s’arrête pour la conversation. Pour finir je prends la route de gauche et Andrew continue dans la montée. Les panneaux sont très clairs sur les destinations mais la cartes met en doute. Alors ma route est un cul de sac. C’est juste 600 mètres pour se rendre compte que c’est l’Anglais qui avait raison. Je ne tarde pas à le rejoindre sur la montée. Il peine parce que cela fait 5 ans qu’il n’a pratiqué le cycle. Puis nous ferons la route ensemble et passerons la nuit dans le bois en camps de base. Ça grimpe “piano-piano” mais sûrement ! En haut, un passage pour payer le droit de passage puisque nous sommes sur une autoroute à péage et interdite aux vélos. À ce passage, lorsque je passe, l’alarme se déclenche. Je continue la route comme si de rien n’était et rien ne se passe, ça c’est l’expérience de la route. Le pudding me suit sans broncher. Quelques intersections plus tard, comme je n’ai encore rien mangé de la journée, c’est la pause pastèque. Et c’est bien qu’Andrew soit là, parce que la petite que j’ai prise va très bien pour les 2. Nous la goinfrons aisément au bord de la route bien à l’ombre. L’eau quel contient nous aide bien pour compenser l’au perdue aux montées et par la chaleur.

Une descente bien entendu (après les montées) et il me dit qu’il à repérer un coin dans la foret pour y passer la nuit. Nous installons respectivement notre tente (hamac pour moi) et là, une pluie fine commence. La première de ce mois et juste quant c’est la nuit choisie pour dormir sous les étoiles. Pour pas de chance, ce n’est pas de chance ! Je lui prépare du riz avec le brûleur à essence. Pour lui c’est une découverte. Je me dis, d’après ce qu’il me raconte de son bref voyage, qu’il ne doit pas bien se nourrir et prendre soin de lui. Alors ce riz chaud sous la pluie nous fait du bien. Moi c’est le reste que hier qui est réchauffer. À 18h30 il se couche ! Un peu tôt pour ma personne… plus en avant dans la nuit, un très beau ciel étoilé qui laisse un bon présage pour demain…