jour 60

Jour 60, mercredi 30 juillet 08,

Départ de Whalebone, Caroline du sud

Pour finir hier soir, après quelques demandes dans les motels et autres, je me suis aperçu que les prix étaient autour de 100$ la nuit, alors pas autre choix que de dormir à la belle étoile un fois de plus. C’est un motel qui m’a permis de dormir au fond de la cour à quelques mètres de la mer. Le bruit des vagues et l’air marin au naturel. Je me suis mis sur la dune et j’ai mangé ce que j’avais. C'est-à-dire : tomates rouge et jaunes avec sel et poivre au citron, une boite de mais et une autre de thon au naturel. Menu svelte…

Et durant la nuit, j’ai été déranger plusieurs fois par des gens qui sont venu près de l’endroit où j’ai dormi.

Je ne peux pas dire que je dort peu quant je suis comme cela au grand air, mais la récupération n’est pas la même.

Cette nuit je ne sais ce que sera mon pied à terre. J’ai un camping à quelques 40 kms d’ici ou alors la plage tout le long.

Donc ce matin, au lever, un petit tour à a la plage. Je discute avec le frère de celui qui m’a permit de dormir sur une place privé. Et je prends la direction du café avant le néant. Un sandwich, un litre de jus d’orange, 2 donnuts et un café américain. Je sors et prends le déjeuner à l’air. Et je me rends compte que j’ai oublié mon câble pour fermer le vélo. Pas trop grave puisque je passe devant cet endroit. Ensuite, la longue route interminablement droite. Avec pour idyllique paysage, la mer, les dunes et parc naturel de chaque coté. A 9h00 je fais un saut dans l’océan pour me rafraîchir et j’ai de la peine à sortir de cette eau légèrement rafraîchissante. L’astre déverse déjà sa chaleur sans pourvoir se mettre à l’ombre. La seule source de fraîcheur possible est les magasins et shops à l’air conditionné.

Je rencontre 2 femmes venues de Québec, Monique et Marie Renée et plus loin, une famille d’Hollande qui parle le français. Un jour de chance imprévisible à prévoir et que seul, la joie du moment de la rencontre imprévue et ponctuel est jouissive.

Rien que la vue de cette réserve naturelle vaut le détour. C’est un lieu de passage pour les oiseaux migratoires. Cette faune et cette flore au coté de la route c’est comme un fil dans un tube néon où les oiseaux danseraient tout autour de ce fil. La lumière du néon représentant le soleil, bien entendu.

Bref, j’ai trouvé un shop qui à de l’internet wifi et gratuit, alors j’en profite pour être en contact avec les miens. Et voir des choses sur le net. Je pense aussi que dans 2 jours ce sera le premier août la fête nationale suisse avec tous ces feux d’artifices et le discours de ceux qui nous ruinent à longueur d’année avec des décisions pas toujours objectives.

C’est vrai que la journée dans un bar avec l’air conditionné a siroté des boissons et regardé les filles faire leur cinéma, ça c’est vacances royales. Je n’ai nul envie de faire cela et ni le temps. Entre le net, le soin du vélo, la bouffe, le repos, regardé la nature et voir où je vais, c’est déjà des journée bien chargée… et en plus maintenant je doit chaque soir voir où est ce que je vais dormir.

Cette après midi, j’ai trouvé une station service avec de l’internet gratuit à volonté. J’y passe mon après midi et à la sortie, je ne fais pas 150 mètres et il y a un camping. C’est assez surprenant vu que le prochain n’était pas à moins de 40 kms. Je demande le prix et c’est en ordre pour moi. Comme cela fait une semaine que je ne me suis pas arrêter, je pends 2 jours et comme cela demain je pourrai regardé mes affaires et me détendre un peu. Aller à la mer et faire du net à la station service. Ce soir il annonce des orages, à voir !

Je fait un calcul rapide et depuis NY le 17 juillet, j’ai exactement parcouru 813.27 kms. Je m’installe et prends acte de l’emplacement à seulement 30 mètres de la mer et ne manque pas d’y allez et ensuite de me doucher et de prendre une bonne douche. Et la journée ce fini assez vite et je me couche rapidement dans la tente, mais la chaleur y est presque insoutenable et j’ouvre tout en grand comme si j’étais dehors. Et la pluie commence à tomber, ce qui rafraîchi un peu l’air mais sans plus. Finalement le sommeil est plus fort que les évènements extérieurs et le matin arrive plus vite que je ne l’aurai souhaité.