Jour 149

Jour 149,  lundi 27 Octobre 08,

Départ de Garyville, Louisiana

Un peu de peine à dormir, c’est pourquoi je ne me réveil que vers les 10h00. je dors toujours mieux le matin, c’est ainsi chez moi, un question de phase lunaire. Même le trafic important à proximité n’a rien fait pour interrompre mon sommeil. Je charge le vélo et prends la route sans tarder.

Le ciel est bleu hivers et sans le moindre nuage. La température bien plus fraîche et le vent corsé. Le 61 nord me conduira bien à Baton Rouge, mais il m’aurai fallut deux jours. Le premier avec 90 kms et le 2^ème avec 50. Mais le deuxième étant ce jour précisément, il est à remarqué il fur très dur. D’une part par le froid mordant, et d’autre par le vent en rafale venant en sens inverse. Comme les jambes tirent la langue et qu’un terrain est propice au camping avec de commencer la ville, je m’y installe et c’est un coin très bien. Un ancien golf et une pelouse très plate pour y poser la tente. Le froid est vraiment là, j’ai vu un indicateur avec 65°, ce qui fait 18,33 en Celsius. La nuit ce passe impeccablement bien. A proximité un lac, cela me rappelle mon camping dans le parc national de Big Cypress avec mes amis les caïmans. Mais ici il ni en a point.

Cette journée fut spéciale dès le départ, spéciale dans le bon sens et avec étonnement. Peu après le départ sur cette route plein de lignes droites et sans rien d’humain, je trouve une couverture. Je voulais à plusieurs reprise en achetez une, et je me disais bien que j’allais en trouvé une sur le bord de la route. et voilà que c’est fait. Pour la fortune il me faut encore attendre. Au fait, il y en avait 2, mais l’autre me paraissait dans un mauvais état. Et celle-ci, parfaite pour mes goûts, bleue, des dauphins, quoi de plus. Je la laverai à l’occasion d’un arrêt dans un relais et château. Puis quelques kilomètres plus tard dans la lutte contre le vent, là, posé et destiné pour m’attendre, 1, oui pas plus, 1 dollar. Je m’arrête pour le prendre et regarde si ces copains sont dans les parages, mais il me semble bien seul. Et juste avant mon arrêt, un chose auquel j’avais pensé acheter à causse de l’hivers et de la nuit venant rapidement, ce un gilet fluo avec bande réfléchissante. Mais bon ! Plus besoin, lui aussi posé là en tombant du camion qui m’attendait. Tout beau et tout neuf. Aujourd’hui c’est le jour des trouvailles. Et comme je l’ai dit, journée bizarre, étrange, et à un arrêt dans un truc à bouffe beurk ! Les gens regardent mon vélo, me pose plein de question,  un gars me donne 10$. Et comme si ce n’était pas fini, je m’arrête dans un magasin de moto pour voir s’il a un filet en élastique pour mettre sur ma remorque. Pas facile de faire comprendre ce que je veux, mais il le trouve et je suis extrêmement satisfait de ce truc qui me donne l’assurance que tout est bien arrimé sur cette dernière, et en plus, je peut ajouter des appendices sur les cotés à souhait. Un bonheur en plus, vraiment un jour riche en tout.