Jour 212

    

Jour 212,  lundi 29 décembre 08

Québec city – Québec – Canada

Debout à une heure raisonnable, je sors avec Mario, autre chambreur de palier. Nous allons manger pour 0.25 $. Je me réjouis de voir ce qu’il en est. A ma surprise, ce n’était pas trop mal. Une tranche de tarte à la viande, salade et trois pommes de terre rôties, une soupe et un désert avec le café. Je sais où aller maintenant pour pas cher, et en plus il y a des provisions que tu peux prendre à la maison. Comme aujourd’hui, une grande barquette de salade. Ici, c’est pour le déjeuner et le repas de midi. Un autre endroit est pour le souper. Mario m’indique une adresse pour des draps. Je m’y rends et je fais mon choix. Je trouve des draps en bon état et qui me conviennent. En plus il me demande si je souhaite un linge de bain, pourquoi pas. Je donne 2 $ en don. En arrivant à la maison, c’est la grande lessive pour tout cela et les objets acheter à Emaüs. Soit, Poêle à frire, une petite lampe pour le chevet du lit, des ustensiles, des minis aimants pour mettre sur le frigo de la chambre. Après avoir pleurer un peu, j’arrive à obtenir des cintres gratuits et mêmes deux fois. Parce que chez Emaüs, ils ont pris mon sac de drap pour un don et après mainte recherche, nous l’avons retrouvé, mais la dame m’avait déjà donné de beau cintre en plastique. Mais il y manquais la petite poubelle pour mette dans la chambre. Pittoresque comme aventure et comme journée. Toute celle-ci en compagnie des pauvres et désorienté du Québec. Vivant comme eux et fréquentant les mêmes endroits qu’eux. C’est aussi une aventure et pas pire que les autres.

Ce soir je me fais un truc que j’adore, des pâtes au fromage avec un peu de bacon. Puis ce sera la fin du « seigneur des anneaux ». Durant ces moments, je pense très fort à tout ceux qui de près ou de loin m’ont aidé ou qui ont jalonné mon année et mon aventure. Les amis et la famille, si loin maintenant. Et aussi très conscient de la chance que j’ai de faire ce que je suis en train de vivre. Et je le souhaite à tout le monde, sans exception aucun, c’est possible.