Jour 640

Jour 640

Jeudi 1er juillet 2010

Playa Saladita

Guerero - M E X I Q U E

Un départ retardé à cause d’une averse bien serrée. Alors en attendant, c’est le café et l’attente. Au moment de prendre la route, en voilà une autre, l’éclaircie n’a pas duré longtemps. Finalement, malgré le ciel très chargé, le départ est donné et après 3 kms la pluie et le vélo comme les sacs et le matériel est beau sale, il venait d’être laver.

Plus loin après quelques 20 kms, une averse tropicale digne de ce nom, un arrêt de bus tombe à point nommé. 45 minutes d’attente afin que la pluie cesse. J’en profite pour manger de la pastèque bien à l’abri de ce beau déluge. Un pauvre monsieur vient est attends un moyen de transport. Je lui offre 2 bananes et un peu de pastèque. Pas un merci ou un brin d’émotion, c’est comme ça dans certain pays et ça fait relativiser avec notre politesse tout pointilleuse de la dame Helvétie.

Cette averse s’arrête net et c’est la reprise dans une route détrempée mais qui libère des odeurs d’après orage fraiches et parfumées. Un jour comme celui là c’est rare, si rare que c’est pratiquement sans casquette et lunettes que je roule. Cette pluie offre aussi de la fraicheur qui est le bien venu. Bon, l’humidité est de 100% ce qui veut dire que le t-shirt est aussi mouillé que les jours sans pluies.

Une rencontre de deux roues. 2 roues mais avec des moteurs. En effet, Greg remonte dans son Canada d’origine après 8 mois passé dans le continent sud américain et des milliers de kilomètres. Et l’autre, Ian, lui vient de Las Angeles et à tout plaqué pour faire une longue immersion dans l’Amérique latine. Un moment à trois au bord de la route à parler exploit et autres. Une information de taille : le trajet en bateau de Belém à Manahaus est d’environ 350 $ us pour 1500 kms en 6 jours et nuits. Une vraie expérience que je me réjouis de vivre et si possible avec mon amie.

Un vrai jour de globe trotteur avec encore une fois un dodo au bord de la plage pour une bouchée de pain mais sans le moindre confort et service. Et pour une fois je ne me baigne pas, l’eau est couleur marron et ne donne pas envie. Il y a des lits de camps en bois et je n’ai qu’à mettre le matelas et la moustiquaire pour y passer la nuit. Dans celle ci, la main dépasse du filet et les moustiques ou le moustique se sont bien régaler.

La santé péclote un peu. Un mal de dos chronique qui me rappel qu’il est là tous les jours. Des médicaments sont pris le soir et parfois la journée. En attendant j’avance sur cette route encore assez rapide aujourd’hui malgré le manque de plat. Les chaussures échangées font aussi un peu mal au pied, il faut les formé un peu et c’est vrai qu’elles sont trop serrée, a voir ce soir au camp. Les montées sont bien plus douce et plus courtes, mais toujours les unes derrières les autres. Et 72 kms pour le premier jour du mois, ça me convient bien !

Ce soir le menu est poulet rôti et légumes crus préparer la vieille. Un festin prit lorsque le soleil se couche. Avec le départ tardif, l’arrêt pour l’averse, la rencontre entre 2 roues et les rencontres en cours de routes, c’est juste avant la nuit que je trouve refuge.

Acapulco approche et avec une farandole de carte postale à écrire pour tout mes supporters et amis. Je ne sais si je pourrai remercier tous les participant de la journée du 29 mai 2010 n’ayant pas les adresses de chacun et chacune. Ceci me navre, mais ce n’est pas de mon ressort, veuillez m’en excuser d’avance…